Francesco e Marta Aiazzi

Rosamia - Francesco e Marta Aiazzi

Nous vous emmenons à la rencontre d’un frère et d’une sœur, garants de l'héritage de leur terre et de ce que leur père leur a précieusement transmis. 

C’est en Toscane, entre Sienne et San Gimignano et plus particulièrement dans le colle di Val d'Elsa, que se trouve ce territoire riche et héritier de la production vitrière en Italie, car il en fut l'un des principaux pôles aux XIIIème et XIVème siècles.

Chacun d'eux exerce un rôle très précis et parfaitement complémentaire, dans le but de préserver l’art du verre soufflé et de la céramique, avec constante exigence de qualité et d’esthétique, caractéristiques de leur belle Toscane.

La joie de préserver les plus anciennes traditions

 

Il y a Marta, qui accompagne Francesco notamment dans le soufflage du verre. Elle dispose surtout d’une culture exceptionnelle des traditions de sa terre, du verre qui n’a aucun secret pour elle et de la céramique. De nombreuses histoires sont conservées grâce à Marta, dont la curiosité sans limites permet d’enrichir toujours davantage un patrimoine unique dont elle est l’une des gardiennes.

Puis il y Francesco, l’artisan dans sa plus pure incarnation : l’amour pour le travail manuel, la joie de créer, d’inventer, de reproduire les méthodes ancestrales en les adaptant à un monde contemporain. Je lui ai demandé s’il avait effectivement exercé d’autres métiers. Il a ri et m’a simplement répondu qu’il a fait une très brève tentative en entreprise, « mais ce n’était vraiment pas fait pour moi ! ».

C’est à l’âge de 10 ans, qu’il commence à travailler le verre sous la supervision de son père Carlo, maître artisan. Il aura l’occasion de fréquenter des grands noms de cet art, notamment Dorino Bormioli. Celui-ci lui enseignera la « façon de Venise », méthode de travail du verre de Murano pratiquée en Ligurie, autre patrie du verre. Si le travail du verre soufflé bouche est le même, les maîtres vitriers tels que Dorino Bormioli sont plus libres de se déplacer pour développer leur art ailleurs que sur l’ile vénitienne.  

Quant à la céramique, c’est à 15 ans, que sa curiosité le pousse à entreprendre un double parcours d’apprentissage dans l’atelier de Aldo Ciolli, artiste sculpteur et céramiste.

 

En 1999 il crée un bas-relief qu’il offre au Pape Jean-Paul II pour son jubilé, puis lui remet une nouvelle création l’année suivante : une splendide Madone en céramique, toujours exposée au Vatican.

Nombreuses sont ses créations présentées notamment à New York, parmi les œuvres des plus grands maîtres artisans italiens. Reconnu de ses pairs pour son savoir-faire exceptionnel et le maintien des méthodes de travail historiques, il reçoit en 2016 à Milan le prix de Maître d’Art et d’Artisanat, qui le place parmi les meilleurs artisans italiens du verre à travers le monde.

Ses créations sont inspirées de la tradition de céramique toscane ancienne avec terres cuites et sculptures façonnées à la main. Pour le verre, il s’attache à concevoir des pièces soufflées bouche, avec une préférence pour des couleurs très typiques de la région, comme le vert, qui renvoient à des modèles médiévaux.

 

C’est un merveilleux duo, à la créativité débordante, avec qui nous avons le plaisir de collaborer pour co-créer une collection d’Arts de la Table exclusive.

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